Unser nächster Salon wird diesem Roman von Albert Camus gewidmet sein, einem prophetischen Buch, das uns jenseits der Statistiken und Zahlen das tatsächliche Ausmaß der Epidemie erfassen lässt - vor einigen Jahren Abiturthema.

Lohnt es sich, Die Pest von Albert Camus zu lesen oder wieder zu lesen? Der 1947 erschienene Roman scheint nichts von seiner Aktualität verloren zu haben. Er beginnt folgendermaßen:
„Am Morgen des 16. April trat Doktor Bernard Rieux aus seiner Praxis und stolperte mitten auf dem Treppenabsatz über eine tote Ratte. Vorerst schob er das Tier beiseite, ohne es zu beachten, und ging die Treppe hinunter. Aber auf der Straße kam ihm der Gedanke, dass diese Ratte dort nicht hingehörte, und er machte kehrt, um den Concierge zu informieren…“ (ro ro ro Taschenbuch 1998, Seite 12)

Wenn wir den Roman von Albert Camus lesen oder erneut lesen, lässt er uns überraschende Ähnlichkeiten zwischen seinem Roman und der aktuellen Corona-Pandemie entdecken. Er lässt uns einen Schritt zurücktreten und nachdenken. Zum Beispiel durch dieses Zitat:
„Geißeln sind ja etwas Häufiges, aber es ist schwer, an Geißeln zu glauben, wenn sie über einen hereinbrechen. Es hat auf der Welt genauso viele Pestepidemien gegeben wie Kriege. Und doch treffen Pest und Krieg die Menschen immer unvorbereitet (…) Eine Geißel ist nicht auf den Menschen zugeschnitten, daher sagt man sich, dass sie unwirklich ist, ein böser Traum, der vorübergehen wird. Aber es geht nicht immer vorüber, und von einem bösen Traum zum nächsten sterben Menschen (…)“. (ro ro ro Taschenbuch 1998)

Einführung und Textpassagen werden auf Französisch und Deutsch gelesen.
Mit Catherine Gebhardt-Bernot und Ralf Kröner

Dezember 2021

Catherine Gebhardt-Bernot


Notre prochain salon sera consacré à ce roman d’Albert Camus, un livre prophétique, indispensable pour aller au-delà des chiffres et des statistiques qui nous obsèdent. Il y a des années La Peste était le sujet de l´Abitur pour les élèves de «Französisch LK».

Faut-il relire La Peste d´Albert Camus ? Il semble bien que le roman paru en 1947 n´ait rien perdu de son actualité.

Il commence ainsi :
« Le matin du 16 avril, le docteur Bernard Rieux sortit de son cabinet et buta sur un rat mort, au milieu du palier. Sur le moment il écarta la bête sans y prendre garde et descendit l´escalier. Mais arrivé dans la rue, la pensée lui vint que le rat n´était pas à sa place et il retourna sur ses pas pour avertir le concierge » (édition Folio, p.15).

Lire ou relire le roman d´Albert Camus nous fait découvrir des ressemblances surprenantes entre son roman et la pandémie actuelle du covid-19, nous fait prendre du recul et réfléchir, comme par exemple cet extrait.

« Les fléaux, en effet sont une chose commune, mais on croit difficilement aux fléaux lorsqu´ils nous tombent sur la tête. Il y a eu dans le monde autant de pestes que de guerres. Et pourtant pestes et guerres trouvent les gens toujours aussi dépourvus (…) Nos concitoyens à cet égard étaient comme tout le monde, ils pensaient à eux-mêmes, autrement dit ils étaient humanistes : ils ne croyaient pas aux fléaux. Le fléau n´est pas à la mesure de l´homme, on se dit que le fléau est irréel, c´est un mauvais rêve qui va passer. » (La Peste, édition Folio, p.41).

N´est-ce pas ce que tout le monde a cru au début de la pandémie ? Rendez-vous le 5 décembre

Introduction et lecture d´extraits de La Peste - Catherine Gebhardt-Bernot
Lecture d’extraits en allemand – Ralf Kröner

A recommander : Olivier Todd, Albert Camus, une vie.

Decembre 2021

Catherine Gebhardt-Bernot